Bonjour à tous,
Yves a publié une autre vidéo et vous invite à la regarder en attendant son retour à Québec.
À l’heure actuelle, il devrait être à Halifax ou près de l’Île-du-Prince-Édouard.
Bonjour à tous,
Yves a publié une autre vidéo et vous invite à la regarder en attendant son retour à Québec.
À l’heure actuelle, il devrait être à Halifax ou près de l’Île-du-Prince-Édouard.
Voici la plus récente vidéo-souvenir de Yves :
Depuis son départ de Québec à l’automne 2018, Yves a publié quelques vidéos sur Youtube. Je vous donne les liens de ces vidéos ci-dessous.
Histoire de remonter dans le temps, Yves a ressorti ses vieilles photos. Bonne lecture.
http://rusee-de-jersey.ca/wp-content/uploads/2019/04/Je-Le-Sais-Petite.mov
Puis, sur Youtube, vous trouverez :
Bonjour,
Durant cette étape de son périple, Yves a produit trois petites vidéos que vous trouverez ici ou sur YouTube aux URL indiquées.
J’espère que vous les apprécierez autant que je l’ai fait.
L’édimestre, Jean-Luc Brousseau
Deux heures d’attente à Toronto pour déglacer le Boing 767 alors qu’à Québec les gens se battent pour se sortir de leur première tempête de neige de l’hiver.
À part cela, des vols réguliers, sans histoire jusqu’à ce que:
Je suis assis au centre de la rangée 50, entre les deux toilettes. Je n’ai pour divertissement que la lecture fournie par Air Canada Rouge et le film ASTERIX en anglais que je regarde par dessus l’épaule de mon petit voisin Barbadien de dix ans environ. Il s’en aperçoit, me sourit, se tourne un peu pour que j’aie un meilleur angle et monte un peu le volume de son iPad.
Un homme âgé probablement de la Barbade vient de mourir (ACV) à une rangée de moi. Il est monté à bord avec l’aide de préposés, il s’est levé à quelques reprises pour aller aux toilettes. Puis s’est assis et … est décédé, tranquille, en silence.
Le personnel, un médecin et une infirmière (passagers) sont intervenus immédiatement. Le personne n’a pas de pouls, montre aucun signe vital. Ils ont tenté toutes les procédures de réanimation mais sans résultat. Je revois en vrai les procédures de réanimation enseignées par les ECP.Il est dans un « body bag » de biais, juste derrière moi.
Je fais un peu de wifi au resto de l’aéroport puis me commande un sandwich/café. J’ai le temps, l’embarquement pour la Grenade est à 21h40. À 21h30, je m’ébaubie de voir qu’il n’y a personne, pas de filée, pas de personnel à la porte 9. Enfin un officier s’approche “Ha! There you are”- What do you mean? Am I not early? -“Yes, but everybody is in the plane and we will leave as soon as you are settled”. Wow! Est-ce qu’on est bien dans les Caraïbes ?
À la douane Grenadienne, ils font ouvrir toutes les valises des gens qui retournent à leur bateau. C’est comme un drapeau rouge. Il y a des taxes à percevoir.“Sir, are you bringing equipment back to your boat?”– Yes and no, I made a few little things that will make our life on board more enjoyable.– “like what for exemple ?”– Well, this cutting board is hard wood and will do perfectly to cover the second sink.Je vois l’aide douanier rigoler à l’idée que la douanière vient de manquer son coup et ne peut taxer une pièce “home made”– “Anything else sir?”– There are two made to measure mosquito screens for my port holes.Excédée, elle m’envoie à un autre comptoir où l’agente me demande d’ouvrir ma valise.– “Sir, are you bringing equipment to be put on your boat ?”If you mean electronics, motors, pumps, no, I am not.– “Please empty your valise and we will see”.What ? This late ? There will be no taxis at the door when we finish.-“ Sir ?”-Ok ok et je luis sort ma casserole et entreprend de lui vanter les bénéfices de ce couvercle transparent qui réduira beaucoup les éclaboussures de mes sauces, puis je lui demande si elle utilise du romarin et de la moutarde de Dijon dans ses boulettes de viande. Elle n’en crois pas ses oreilles et embarque presque dans la conversation mais reprend son sérieux.-“What else do you bring ?”I have my brushes and acrylics for I like to paint when the bay is quiet and the light is right. Did you know that Burnt Umber mixed with Cobalt Blue make for a beautiful sky?Elle prend un tube, l’ouvre pour voir s’il est neuf, et le dépose.Excédée, elle ne lâche pas prise.-“Did you not bring any boat equipment ? What is this ?-“ Oh I forgot, this is my spare piano.”-“What do you think I am ? Stupid ?”Je lui déroule le clavier de 88 notes et lui joue une partie de la berceuse de Brahm en Do majeur, le sourire en coin lui suggérant qu’il était temps d’aller dormir.– “I give up! I quit! I have never seen anything like that.” Les bras en l’air. Go! Go! Or you gonna miss that taxi et s’esclaffe d’un fou rire, fatigué.Yves
Ah! les Îles vierges, j’allais dire les Yves vierges… Le paradis, quoi!
Voici les photos prises aux Grenades en 2016.
J’ai pêché le plus gros, le plus gras Mah-mahi de ma vie. Assez pour crochir l’ameçon.
35 livres? Je ne sais pas, excepté que j’ai eu de la difficulté (je ne suis pas très fort) à le hisser dans le cockpit.
C’était entre St-Barth et Deshaies, moteur et grand-voile, vent dans le nez. J’ai essayé un nouveau leurre très agile et qui nage partout, frénétique. Ceci en plus de notre fameuse machine verte, gagnante de tous les concours de pêche.
Ça pas été long que la machine verte s’est payée une double bouée de pêcheur et malheureusement, j’ai dû la sacrifier. J’étais fâché. Ce leurre aurait dû avoir été mis à la retraite et encadré. Plaque de laiton comprise.
Alors je l’ai remplacé par un autre du type sèche. La queue toute mangée par d’autres prises, il faisait pitié à voir. Sa particularité est que son nez plat fait de merveilleuses petites bulles si on avance à
5 noeuds. Il en faisait beaucoup plus avec un vent de 18 à 20 noeuds et je n’attendais rien de cette pêche dans toute cette mer et tout ce vacarme, bien occupé à autres choses.
La première dorade m’a bien plu. Un petit mâle tout jeune mais « sûrement délicieux » que je me suis dit. Il y en avait pour quatre assiettes.
J’ai remis le leurre à l’eau, piteux, encore plus brisé et pas du tout attrayant.
C’est là que le grand papa tout bedonnant des dorades coryphènes a décidé de tester mon fil de nylon de 130 livres test. Quelle bataille quand même! J’ai tout de suite bobiné l’autre leurre tout énervé et excité et qui en nageait large pour éviter que les lignes ne s’emmêlent. Puis, j’ai tiré lentement, sans à coup et sans laisser de jeu pour éventuellement fatiguer le grand papa. Je l’ai laissé se débattre et sauté tout son saoul, désespéré et prêt à vendre sa peau à gros prix.
J’ai pu découper 6 gros filets, larges et épais. Il y en a au moins pour 5 kilos. J’ai trouvé pesant les restes que j’ai remis à l’eau. La tête aussi grosse que la mienne.
Je voudrais bien que Guillaume me dise si il y a un sens de coupe pour faire le meilleur sashimi. Le reste servira pour la tarte « fish pie » les filets avec riz balsamique, etc.
Voici un petit 40 secondes qui illustre avec humour ma petite aventure.
Yves
Bonne année 2016,